L’assurance-emploi (AE) fournit une aide financière à court terme aux Canadiens sans revenu en raison d’une perte d’emploi, d’une maladie, d’un congé parental ou d’une absence liée aux soins de compassion. Le programme est géré par le gouvernment fédéral et financé par les cotisations des employeurs et des employés retenues à la source.
Les prestations d’assurance-emploi représentent 55 % des gains hebdomadaires des employés. Une modification au maximum des gains annuels assurables a été annoncée récemment, ce qui a une incidence directe sur le montant maximal des prestations.
Qu’est-ce qui change ?
À compter du 1er janvier 2020 :
- le maximum annuel des gains assurables passera de 53 100 $ à $54 200 $;
- le montant maximum de la prestation hebdomadaire passera de 562 $ à 573 $.
L’historique annuel des gains assurables de l’assurance-emploi est disponibe sur le site de l’Agence du revenu du Canada (ARC).
Impact sur les employeurs offrant un régime d’invalidité de courte durée
Pour être admissibles au programme de réduction des cotisations à l’AE, les employeurs qui offrent un régime d’invalidité de courte durée ou un programme de continuation du salaire doivent s’assurer que la prestation maximale est au moins aussi généreuse à la prestation maximale d’AE. Si la prestation hebdomadaire maximale est inférieure à 573 $, la recommandation consiste à modifier la politique d’invalidité de courte durée afin d’en assurer la conformité.
Si vous n’offrez pas de programme d’invalidité de courte durée, n’avez pas révisé votre politique depuis quelque temps, ou avez remarqué une augmentation de l’incidence de réclamations, ce pourrait être le bon moment de vous penchez sur le sujet.